Les meilleurs d'Haïti sont à l’extérieur d’Haïti.

Auteur

Jean Duclair

Comment puis-je vous parler de ma vie sans vous parler de ma racine, de mes frères et sœurs et de mes parents? Ne serait-ce pas une erreur majeure? Lorsque je arrivais sur terre, c'étais une famille pauvre qui m'avait reçu en premier. Une famille très pauvre, mais une famille qui était riche en bonté et en générosité. Pour ceux qui me connaissent et qui connaissent ma famille, ils peuvent dire à quel point notre ressemblance est identique.
Je étais né en Mars 1966 dans le sud d'Haïti, dans le petit village d'Aubry. C'était petit mais constituait l'un des plus beaux quartiers du district de Port-Salut à l'époque de mon enfance. L'accès à l'eau potable était difficile, et celui de l'électricité était tout à fait impossible. Nous étions privés de beaucoup de choses. Cependant, beaucoup de gens de ma génération s'en étaient sortis. Pour vous dire qui je suis vraiment, je dois dire que je suis un survivant des terreurs, de la misère, qui ont envahi Haïti bien avant ma venue sur terre. Je suis un survivant qui vit dans un état constant de révulsion et de dégoût de cette occupation continue de cette misère qui a longtemps kidnappé la région d'Haïti alors qu'il n'y a personne jusqu'à maintenant pour arrêter cette misère.
Quand j'étais né, mes parents étaient déjà vieux. Ils étaient vieux non seulement à cause de leur âge, mais aussi à cause de leur travail quotidien pour subvenir aux besoins essentiels de tous les enfants qu'ils avaient. Aussi chanceux que j'étais, parmi les huit enfants après le décès de trois frères, ce furent mes frères et sœurs qui furent là pour me soutenir à chaque étape de ma vie. Mes parents étaient âgés. Et vraiment, si ce n'était pas pour mes frères et sœurs, ma vie aurait été totalement consumée par le mépris. Heureueusement, mes sœurs Saphire et Rena qui ont été acceptées pour migrer au Canada, peu après leur établissement, elles ont créé des occasions pour nous les frères de voyager au Canada.
Comment puis-je oublier Pierre Magloire et Jean Paul Desire, mes deux beaux-frères, pour ce qu'ils ont fait pour nous soutenir en Haïti et au Canada? Non, je ne peux pas oublier. Aujourd'hui, avec mes frères et ma seule sœur Rena qui vit au Canada après le décès de ma sœur aînée Saphire, nous sommes témoins de la privation de nos frères, de notre sœur Marie, de leurs enfants et petits-enfants par la pauvreté monstrueuse qui continue d'engloutir le pays. Les familles s'effondrent! Alors que des barrières sont érigées pour les empêcher d'obtenir du secours.
Durant mon très jeune âge, je ne savais pas grand-chose de ce que nous appelons aujourd'hui un traumatisme. Probablement parce que nous vivions tous la même maladie cachée. Et donc personne ne pouvait même penser à en parler. À l'époque, c'était un environnement très traumatisant! Que dirions-nous aujourd'hui?
Au fil des années, je me suis interrogée sur la mort soudaine et précoce de nombreuses personnes que je connaissais. Mais finalement, j'ai réalisé que la plupart de ces décès prématurés étaient causés par la pauvreté qui continue d'engloutir Haïti.
Au fil des années, je me suis interrogée sur la mort soudaine et précoce de nombreuses personnes que je connaissais. Mais finalement, j'ai réalisé que la plupart de ces décès prématurés étaient causés par la pauvreté qui continue d'engloutir Haïti.
J'espère que vous comprenez tous maintenant pourquoi j'appelle à l'unité de tous pour qu'ensemble nous puissions faire face à ce géant monstre, la misère, qui détruit Haïti.
Les générations qui ont précédé mes grands-parents ont été victimes de la pauvreté en Haïti. Mes grands-parents ont été victimes de la pauvreté en Haïti. Mes parents ont été victimes de la pauvreté en Haïti. Aujourd'hui, ce sont mes frères, mes sœurs, leurs enfants et leurs petits-enfants, des gens qui m'ont aidé, qui vivent la même misère mais avec beaucoup plus d'intensité. Ai-je besoin d'expliquer davantage pourquoi je me déclare un survivant qui éprouve un état constant de dégoût et de répulsion face à la misère en Haïti?
J'espère que vous comprenez tous maintenant pourquoi j'appelle à l'unité de tous pour qu'ensemble nous puissions faire face à ce géant monstre, la misère, qui détruit Haïti.
Comment puis-je encourager mes frères et sœurs haïtiens à ne rien faire pendant que leurs familles vivent sous une oppression aussi terrible que la mienne? Comment puis-je encourager mes frères et sœurs haïtiens à ne rien faire alors que j'ai la certitude, la certitude et la certitude que nous avons tout ce qu'il faut pour renverser cette condition de vie? Comment puis-je choisir de quitter cette terre, témoin de la souffrance de mon propre peuple, sans dénoncer la misère dans laquelle il vit? Comment puis-je quitter cette terre sans essayer de faire quelque chose pour les générations à venir?
En tant que Chrétien, je dois avouer que j'ai échoué dans de nombreux domaines. Mais ce dont je suis certain, c'est que les échecs ne définissent pas mon avenir. C'est pourquoi je reste continuellement fort pour partager ce que Dieu peut me permettre de partager. Mes amis proches partagent avec moi le risque de parler de cette misère! Mais en ce qui me concerne, la mort ne vient qu'une fois pour chaque être vivant. Rien ne m'empêchera de dénoncer cette misère.

Cela fait maintenant environ six ans que j'ai écrit ces livres intitulés:
• Avoid the Curse that is Growing into your Local Church
• How Much You Trust Your Lover?
• Solidify the Border of Your Body, Soul, & Spirit
Et maintenant ces deux livres actuels intitulés:
• The Ultimate Revolutionary Strategy to Rescue Haiti
• L’Ultime Strategie Revolutionaire pour Racheter Haiti
J'apprécie le temps que j'ai passé à l'école secondaire de Catherine Flon, à Carrefour Port-Price. Et j'apprécie aussi le temps que j'ai passé à l'université à l'UQAM à Montréal au Canada.
Ma dernière expérience a été lorsque j'ai divorcé en 2020. Le mariage est de Dieu. Je dois admettre que j'ai échoué dans ma relation. J'ai échoué. Mais en ce qui me concerne, je continuerai à croire au mariage jusqu'au dernier souffle de ma vie. C'est aussi ce que j'enseigne à mes quatre beaux enfants. Je suis en faveur du mariage. Et je le serai toujours.
Ne tournez jamais le dos à votre conjoint. Mais rappelez-vous toujours que son libre choix est toujours le sien.
Me partages aujourd'hui; des expériences qui me façonnent la vie.

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